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La gauche européenne déplore la passivité de la communauté internationale vis-à-vis du conflit du Sahara occidental

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Chahid El Hafed (camps de réfugiés sahraouis), 05 mai 2013 (SPS) Le parti de la gauche européenne (PGE) a déploré la passivité de la communauté internationale vis-à-vis du conflit du Sahara occidental, exprimant son soutien continu à la juste lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination.

“Nous déplorons la passivité de la communauté internationale dans ce conflit et nous alertons sur l'intensification de la répression de la population sahraouie dans les territoires occupés. Le Parti de la gauche européenne continuera à soutenir la juste lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination”, a indiqué un communiqué rendu publique après la visite d’une délégation du PGE dans les territoires occupés du Sahara occidental du 26 au 30 avril 2013.

À son retour, Maite Mola, vice-présidente du PGE a “condamné les violences déplorables des forces d'occupation marocaines qui ont été découvertes en train de charger des pierres dans leurs véhicules avec lesquelles ils ont attaqué des civils sahraouis et même détruit à coups de pierres des maisons sahraouies, comme celle de l'activiste Sultana Khaya”.

Lors de ces manifestations, le drapeau sahraoui a été déployé et des slogans "pas d'alternative à l'autodétermination" et "Sahara libre, Maroc dehors" ont été scandés, selon la même source.

Des représentantes du Parti de la gauche européenne, la Vice Présidente Maite Mola, Mériem Derkaoui conseillère municipale du Parti communiste français à la région de Paris, Katerina Igglezzi, députée nationale de SYRIZA (Grèce),Cristina Simó, Responsable des femmes du Parti communiste d'Espagne, et Gitte Pedersen, membre du Bureau de l'Alliance rouge-verte (Danemark), se sont rendues au Sahara Occidental sous occupation marocaine afin d'aller à la rencontre des associations de la société civile sahraouies militant pour la liberté d'expression, contre la répression et les violations des droits humains.

Cette visite s'est déroulée dans un contexte particulier, suite au vote du Conseil de sécurité sur le maintien de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental) dans les territoires sahraouis occupés, mais sans extension à la surveillance du respect des droits de l'homme. Une grande "frustration" et "déception" est ressentie par les nombreuses personnes rencontrées à El Aaiun et à Smara, alors qu'elles avaient nourri l'espoir grandissant d'une avancée politique.  

Ce vote a déclenché une mobilisation populaire dans plusieurs villes sahraouies et ce, dès que l'information est tombée, les manifestations se sont succédé, vendredi, samedi et lundi, dans un climat de tension et un déploiement policier important, en nombre d'agents et de véhicules aux abords des places principales, dans les rues adjacentes et le long des grandes avenues, a souligné le communiqué.

La délégation du PGE a été témoin de la dispersion de manifestants avec force et course poursuite, par des polices et par des hommes en tenue et en civils matraque à la main, a conclu le communiqué. (SPS)

020/090/000 051600 MAI 013 SPS