Salé (Maroc), 09 avr 2017 (SPS) Les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik ont refusé l'expertise médicale demandée par la cour d'appel de la ville de Salé, par une commission marocaine, estimant que cela est contraire au protocole d'Istanbul qui stipule que l'expertise médicale doit être impartiale, a indiqué la Ligue de défense des prisonniers sahraouis.
En réponse à "la sortie médiatique de la cour d'appel marocaine de Salé où se déroule le procès des prisonniers sahraouis (groupe Gdeim Izik), sur le refus de l'expertise médicale par les détenus", la Ligue a indiqué que "ces derniers ont refusé l'expertise médicale par une commission marocaine, qui, selon eux, ne sera pas impartiale ", ajoutant que les détenus politiques ont "exprimé leur attachement au protocole d'Istanbul qui souligne la nécessité de l'impartialité dans la procédure de l'expertise médicale", ont rapporté des sources médiatiques sahraouies.
La cour d'appel de la ville de Salé où se déroule le procès des détenus de Gdeim Izik, avait indiqué que "les détenus ont refusé l'expertise médicale par une commission marocaine".
Le Comité des Nations Unies contre la torture, basé à Genève, rappelle-t-on, avait "condamné l'année dernière la torture contre le détenu Naama Asfari pour obtenir des aveux lors de sa détention. A cet effet, le Comité onusien avait exigé du Maroc d'indemniser la victime dans un délai n'excédant pas les 180 jours, ce qui aura un impact positif sur les autres détenus politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, a ajouté la Ligue. (SPS)
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