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Le président de la République appelle l'ONU à trouver un mécanisme pour contrôler et protéger les droits de l'homme au Sahara occidental

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Bir Lahlou (territoires sahraouis libérés), 23 juil 2017 (SPS) Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a appelé l'ONU à trouver un mécanisme pour contrôler et protéger les droits de l'homme au Sahara Occidental, affirmant que les peines prononcées à l'encontre des prisonniers politiques du groupe de "Gdeim Izik" était une autre "preuve de l'intention du Maroc de poursuivre la violation des droits de l'homme dans les territoires occupés en l'absence de témoins" .
"Les peines prononcées à l'encontre d'un groupe de prisonniers politiques est une autre preuve de l'intention du Maroc de poursuivre sa politique de violations des droits de l'homme en l'absence de témoins, d'où la nécessité impérieuse de trouver un mécanisme de contrôle du respect des droits de l'homme au Sahara Occidental en vue de les contrôler, les protéger et établir des rapports sur le sujet", a indiqué M. Ghali dans une lettre adressée dimanche au SG de l'ONU, Antonio Guteres.
"Il est claire que les autorités marocaines ne respectent pas la légalité internationale et continuent à violer les droits de l'homme au Sahara Occidental qui demeure sous la responsabilité de l'ONU dans l'attente de sa décolonisation en vue de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à la liberté", a-t-il soutenu.
"Les autorités marocaines, comme nous l'avions signalé auparavant, ne voulaient pas d'un procès équitable pour les prisonniers politiques sahraouis interpellés pour leurs opinion politiques et leur défense du droit à l'autodétermination", a-t-il souligné.
Le SG du Front Polisario a ajouté que les tribunaux marocains n'avaient aucune autorité judiciaire concernant les questions liées au Sahara Occidental considéré par le Droit international comme territoire non autonome, a-t-il ajouté.
Les autorités marocaines ont prononcé des peines allant de deux ans de prison ferme à la perpétuité à l'encontre des détenus sahraouis, suscitant de vives condamnations internationales contre les peines "iniques" qui n'ont pas respecté le droit international.
Plusieurs ONG ont appelé les Nations Unies et le Conseil de sécurité à élargir le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental afin que l'opinion publique internationale puisse être informée des violations dont est victime le peuple sahraoui.(SPS)
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