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Accords de pêche Maroc-UE: un viol du droit international (Ould Salek)

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ALGER 22 nov 2013 (SPS) - Les accords de pêche signés entre le représentant  des Etats membres de l'Union européenne (UE) et le Maroc, sans en exclure le  Sahara occidental, conformément à la légalité et au droits internationaux, sont  "contre la paix" et constituent un "viol" du droit international, indique jeudi  le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique  (RASD), Salem Ould Salek.

"Ce sont des accords contre la paix qu'ont signés le représentant des  Etats membres de l'UE et l'occupant marocain. Une violation flagrante du droit  et de la légalité internationaux du fait que ces accords n'excluent pas le Sahara  occidental qui est sous occupation marocaine", a affirmé le responsable sahraoui  dans un entretien à l'APS.

Rappelant que "le Sahara occidental est un territoire non autonome et  une question de décolonisation inscrite aux Nations unies", M. Ould Salek a  averti que "par ce type d'accords n'excluant pas le Sahara occidental, le Maroc  œuvre à entraîner avec lui des pays dans sa colonisation du Sahara occidental".

"On voit mal des nations démocratiques participer au viol du droit international  et au pillage des ressources naturelles d'un peuple, celui du Sahara occidental  sous colonisation marocaine" a-t-il déclaré à ce propos.

"La signature par des pays de ce type d'accords avec le Maroc, en violation  flagrante du droit international, veut dire que ces pays sont aux côtés de la  colonisation marocaine du Sahara occidental", a-t-il poursuivi.

Il a affirmé, dans le même contexte, que "les entreprises qui passent  ce genre d'accords enfreignent la légalité et le droit international relatif  à une question de décolonisation, qu'est le Sahara occidental".

M. Ould Salek a souligné, en outre, que les entreprises étrangères  qui refusent de violer le droit international, en s'abstenant de signer ce type  d'accords, sont "nombreuses", ajoutant qu"'il y a même des sociétés étrangères  qui ont procédé à l'annulation de contrats de ce genre avec le Maroc".

Il a toutefois assuré que la RASD "est disposée" à coopérer avec ces  entreprises, une fois le Sahara occidental indépendant. (SPS)  

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