El Aaiun (territoires occupés du Sahara Occidental), 29 déc 2014 (SPS) Le Bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraoui des droits de l'homme (CODESA) a exprimé sa "vive préoccupation" du sort du prisonnier politique sahraoui, Mbarek Daoudi, qui avait suspendu sa grève de la faim illimitée de 51 jours en raison des engagements des autorités pénitentiaires pour comparaitre jeudi dernier devant une cour martiale à Rabat.
Le CODESA s’est dit inquiet des multiples reports du procès de Mbarek Daoudi, de la part des autorités marocaines, qui "évitent de fixer une date pour le procès de ce prisonnier d’opinion, afin de le maintenir en prison pour une longue date", a indiqué un communiqué parvenu à SPS.
Mbarek Daoudi n’a pas été informé d’un nouveau report, ni la défense n’a également pas été informé d’une telle décision concernant le procès de Daoudi, dont son état de santé s’est détérioré à cause de la grève de la faim de plus de 7 semaines à l’intérieur de la prison en protestation aux mauvais traitements et en réclamation à son droit à un procès juste et équitable devant un tribunal civil.
Agé de 58 ans, Mbarek Daoudi a été arrêté le 29 septembre 2013, depuis son domicile à Guelmim (sud du Maroc) dans le cadre d’une campagne d’arrestation contre les Sahraouis et particulièrement les défenseurs des droits de l’homme.
Ses fils, également, ont été l’objet d’arrestation, dont certains d’entre eux sont en liberté provisoire, alors que les autres purgent une peine de deux ans de prison ferme, a souligné le communiqué. (SPS)
020/090/TRD 291400 DEC 014 SPS