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Consensus africain sur la nécessité d'une solution rapide à la question sahraouie (diplomate sahraoui)

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Alger, 24/06/2015 (SPS).- L'ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali a fait état d'un "consensus africain" sur la nécessité d'une solution rapide à la question sahraouie, conformément à la légalité internationale, pour la réalisation d'une paix durable et globale dans le continent".

 

"Il apparaît clairement qu'à travers les décisions prises par l'Union Africaine (UA) lors du dernier sommet tenu à Johannesburg (Afrique du Sud), il y a un consensus africain sur la nécessité de trouver rapidement une solution à la question sahraouie, conformément à la légalité internationale pour réaliser une paix durable et globale dans le continent", a souligné l'ambassadeur sahraoui lors d'un point de presse tenu mardi soir au siège de l'ambassade sahraouie à Alger.

 

Le diplomate sahraoui a estimé que les récentes décisions de l'UA relatives à la question sahraouie "sont extrêmement importantes et répondent aux aspirations de l'étape actuelle" notamment l'appel lancé à l'ONU pour fixer, dans les plus brefs délais, une date pour le referendum d'autodétermination du peuple sahraoui.

 

Il a exprimé, à cet effet, le souhait que cette démarche trouve un écho auprès de l'UE et du Conseil de Sécurité onusien, soulignant que les dernières décisions de l'UA "ne doivent pas rester lettres mortes". "L'UA doit créer les mécanismes de mise en oeuvre de ces décisions dans les plus brefs délais", a-t-il soutenu.

 

Par ailleurs, Brahim Ghali a annoncé que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon préparait une visite dans la région, en vue de "donner un nouveau élan aux efforts de l'ONU visant le règlement de la question sahraouie, conformément aux chartes et aux résolutions onusiennes".

 

Cette visite sera l'occasion pour Ban Ki Moon d'évoquer "les entraves marocaines qui empêchent le règlement de la question sahraouie selon son processus légal".

 

A une question sur la disposition de son pays à recourir à la lutte armée, M. Ghali a dit que cette option restait de mise devant la poursuite de l'occupation marocaine des territoires sahraouis et l'impossibilité pour le peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination sous l'égide de l'ONU. SPS

 

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