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L’Asdhom condamne les "intimidations" contre des animateurs du Mouvement du 20 février au Maroc

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PARIS  25 août 2011 (SPS) - L’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) condamne les "intimidations" dont font l’objet des défenseurs des droits de l’homme au Maroc, notamment les animateurs du Mouvement du 20 février qui réclame des réformes politiques et sociales dans le royaume.

 Elle considère L’Association , dans un communiqué jeudi, que les "attaques (contre ces animateurs) sont l’œuvre d’un groupe de nervis et de personnes, appelés communément + Baltajias+, souvent munis de bâtons et d’armes blanches, et agissant toujours sous l’œil bienveillant des forces de l’ordre pendant les manifestations et les rassemblements du mouvement du 20 février".

L’Association, basée à Paris, cite l’exemple  de Abdelhamid Aine, Vice-Président de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains) qui, selon l’ASDHOM, a "fait l’objet d’agressions et de harcèlements (…) de la part de ce groupe de nervis".

"Nous rappelons qu’Amine Abdelhamid est connu pour être un défenseur des droits humains et de la démocratie au Maroc et pour ses prises de position en faveur du mouvement du 20 février. Nous sommes convaincus que les instigateurs de ces agressions, ces traques, ces harcèlements, ces menaces et insultes cherchent à lui faire payer sa persévérance, sa détermination et son attachement au combat

pour le respect des droits humains et les libertés fondamentales", estime l’Association.

Pour elle, ces attaques "ignobles" visent à "intimider et à faire peur aux manifestants du mouvement du 20 février pour les faire renoncer à leur combat légitime".

Dans une lettre ouverte adressée le 1 juillet dernier au ministre marocain des droits de l’homme, suivie d’une autre envoyée récemment, Amine Abdelhamid qui est aussi coordinateur de la Coordination Maghrébine des Organisations de Droits Humains (CMODH) et coordinateur-adjoint du Comité National d’Appui au Mouvement du 20 février au Maroc (CNAM20FEV), rapporte ce qu’il dit avoir suivi-avec

d’autres citoyennes et citoyens- comme "humiliations, insultes, harcèlement, menaces et violences de la part de personnes instrumentalisées par des services sécuritaires pour s’attaquer au mouvement du 20 février".