Paris, 04 nov 2012 (SPS) Le Réseau de citoyens français d’origine africaine solidaires de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), créé en octobre dernier, a réaffirmé dimanche soir à Paris son attachement à l’autodétermination du peuple sahraoui et à la légalité internationale.
Lors d’une rencontre à Vitry-sur-Seine (région parisienne), des délégués de Lyon, d’Ile de France, de Metz, Vierzon, Tours, l’Yonne àetc, se sont engagés à contribuer "activement" au lancement d’une large campagne pour obtenir de la communauté internationale, en particulier du Conseil de Sécurité et du haut conseil des droits de l’homme des Nations unies, de l’Espagne et de la France, qu’ils "sortent de leur attentisme" et qu’ils prennent les mesures "indispensables à la protection des droits humains violés parle Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental".
Pour ce faire, ils se sont dits "mobilisés" pour rendre la question sahraouie "plus visible" au sein de la société civile française, mais aussi pour inciter les dirigeants politiques à soutenir en "toute équité" l’application du droit international par la mise en œuvre du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Les membres du Réseau ont également souligné fortement "l’urgence" d’interpeller, grâce aux contacts développés (élus nationaux, régionaux, locaux et mouvements associatifs), le gouvernement français afin qu’il" intervienne en faveur du respect des droits de l’homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés".
Le représentant du Front Polisario à Paris, Omar Mansour, a souligné, pour sa part, l’importance de cette rencontre qui intervient, a-t-il rappelé, au moment où Christopher Ross, représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, effectue une visite de travail en Afrique du Nord (pour la première fois dans les territoires occupés du Sahara Occidental) et en Europe.
Tout en signalant que cette rencontre intervient à quelques jours de la commémoration du deuxième anniversaire du soulèvement populaire de Gdeim Izik, près d’El Aaiun occupée, le président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), Mahrez Lamari, a réaffirmé la position "constante" de l’Algérie de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et son attachement à la légalité internationale.
Les participants à la rencontre ont enfin affirmé leur "mobilisation citoyenne" pour soutenir le droit du peuple sahraoui à l’indépendance, en menant d’autres actions à définir avec les acteurs du mouvement populaire citoyen de France solidaire avec la RASD, avec la représentation du Front Polisario en France, le CNASPS ainsi qu’avec la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO).
Le réseau de citoyens français d’origine africaine solidaires de la RASD a été créé en octobre dernier à Paris à l’initiative d’élus locaux, de responsables associatifs et de représentants de la société civile.
Comprenant un noyau d’une cinquantaine de personnes, ce réseau de coordination s’assigne comme principaux objectifs de mobiliser les Conseils municipaux et les parlementaires français autour de la "justesse" de la cause sahraouie en proposant à des députés, sénateurs, représentants de la société civile et autres politiques d’aller dans les camps des réfugiés sahraouis pour "constater de visu leur vécu" et "leurs aspirations à l’autodétermination". (SPS)
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