Aller au contenu principal

Le président de la République informe le SG de l'ONU de la gravité du crime commis par le Maroc contre le groupe de Gdeim Izik

Submitted on

Bir Lahlou (territoires sahraouie libérés), 3 avr 2017 (SPS) le président de la République, SG du front Polisario, M. Brahim Ghali a informé le SG de l’ONU, Antonio Guterres de la gravité du crime commis par l'Etat marocaine à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik ) dont le procès a été reporté une nouvelle fois pour le 8 mai prochain.
Dans une lettre adressée lundi au SG de l’ONU, Antonio Guterres, le président de la République a voulu attirer l’attention sur la gravité du crime commis par l'Etat d'occupation marocaine contre le groupe de Gdeim Izik, dont "les forces marocaines se sont empressés d'arrêter injustement et agresser, avant, pendant et après l'assaut militaire contre le camp" de protestation de Gdeim Izik.
"A l'aube du 8 novembre 2010, l'Etat marocaina procédé à une attaque militaire contre le camp de Gdeim Izik, à 12 km au sud-est d’El Aaiun occupée, la capitale du Sahara occidental, détruisant  plus de 8000 tentes, qui comptaient environ 30 000 Sahraouis, ayant choisi cette méthode de civilisation pacifique privilégiée afin d'exprimer leur rejet de l’occupation marocaine et réclamer de leurs droits légitimes, politiques, économiques et sociaux ", a rappelé le président de la République.
 
"Ce fut une surprise et choquante offensive militaire contre des civils innocents de tous âges, y compris les femmes, les enfants et les personnes handicapes", a ajouté la lettre du président de la République au SG de l’ONU.
"Il est aussi regrettable que l’Etat marocain décide par la suite de juger un groupe de militants des droits de l'homme et des civils devant une cour martiale, pour seul délit d’avoir appeler à travers les moyens pacifiques, l'application de la Charte et des résolutions des Nations Unies , en particulier l'octroi du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l'indépendance, à l’instar tous les peuples et pays colonisés", a-t-il déploré.
"L'objectif visait à perturber le processus des négociations, prévue le même jour entre le Front  Polisario et le Royaume du Maroc, dans le cadre d'une politique marocaine, en vue de l'obstruction systématique des efforts des Nations Unies", a indiqué le président de la République.
Le président de la République a affirmé "le procès du groupe de Gdeim izik devant un tribunal civil ou militaire est illégal parce que ses victimes sont des civils sahraouis d’un territoire relevant de la responsabilité de l’ONU en attente de sa décolonisation par le biais d’un référendum sous les auspices des Nations unies et de l’UA", a rappelé le président Brahim Ghali.
Le président de la République a enfin appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du groupe de Gdeim izik et de tous les prisonniers qui croupissent en core dans les prisons marocaines (SPS)
020/090/TRD 031830 AVR 017 SPS