Bagnolet, (France), 22 avr 2014 (SPS) Des organisations internationales Human Right Watch, le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l'homme et 114 associations et syndicats de 22 pays ont appelé le SG de l’ONU et les membres du Conseil de sécurité afin donner des informations précises sur les atteintes aux droits de l'homme à l'encontre des populations civiles sahraouies dès qu'elles expriment leur opinion sur l'avenir de leur pays, a indiqué l’AFASPA, dans un communiqué parvenu à SPS.
Ces organisations issues de (Danemark, Belgique, France, Pérou, Espagne, Venezuela, Serbie, Portugal, Sahara occidental (territoires occupés et camps de réfugiés), Italie, Australie, Algérie, Malte, Allemagne, Hongrie, Suisse, Slovénie, USA, Japon, Pays Bas, Suède et Royaume Uni) insistent pour que la surveillance des droits de l'homme soit intégrée à la feuille de route de la seule mission de l'ONU qui en est dépourvue, à savoir la Missions des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso).
L’AFASPA dénonce également le refoulement des délégations étrangères dont 33 femmes venues d'Espagne, du Portugal, de France, du Royaume uni, de Norvège, de Tunisie et d'Amérique du sud pour prendre part à la conférence internationale de soutien à la résistance de la femme sahraouie qui se tient pour la deuxième fois à El Aaiun, capitale du Sahra occidental occupé du 17 au 20 avril 2014.
De son côté l'Union africaine, par la voix de la Présidente de la commission Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, s'est félicité du rapport du Secrétaire général, soulignant "qu'il est important de doter la Minurso d'un mandat des droits de l'homme, comme c'est le cas pour d'autres opérations de maintien de la paix des Nations unies et d'aborder la question de l'exploitation des ressources naturelles du territoire sahraoui, conformément à l'avis établi par le conseiller juridique des Nations unies le 29 janvier 2002", a rappelé l’Afaspa. (SPS)
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