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L'IMPARTIALITE DE L'ONU EST ''A L'EPREUVE'', SELON UNE JOURNALISTE FRANCAISE

PARIS,30/12/99 (SPS) - UNE JOURNALISTE FRANCAISE, MARTINE DE FROBERVILLE, A ESTIME, QUE "L'IMPARTIALITE DE L'ONU EST A L'EPREUVE'' DANS LA QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL, DANS UNE LIBRE OPINION PARUE DANS LE QUOTIDIEN CATHOLIQUE LA CROIX, CITE MARDI PAR L'APS. ''PENDANT PRES D'UN QUART DE SIECLE, LE DROIT INTERNATIONAL EST FOULE DANS UNE INDIFFERENCE QUASI-GENERALE'', DEPLORE LA JOURNALISTE QUI A PUBLIE, EN 1996 CHEZ L'HARMATTAN, ''SAHARA OCCIDENTAL : LA CONFIANCE PERDUE. L'IMPARTIALITE DE L'ONU A L'EPREUVE''. LE ROI MOHAMED VI DU MAROC A FAIT ETAT, DEBUT NOVEMBRE, D'UN REPORT DU REFERENDUM D'AUTODETERMINATION JUSQU'EN 2002, ALORS QUE, JUSQUE-LA, L'ONU LE PREVOYAIT POUR L'AN 2000. MARTINE DE FROBERVILLE SE DEMANDE, A LA LUMIERE DES ''CIRCONSTANCES NOUVELLES'', SI LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE VA RESISTER ''FERMEMENT A TOUT ATERMOIEMENT'' DANS L'ORGANISATION DE CETTE CONSULTATION''. "APRES LA SANGLANTE EXPERIENCE DU TIMOR ORIENTAL, LES NATIONS UNIES N'ONT PAS LE DROIT A L'ERREUR POUR L'ORGANISATION DU REFERENDUM D'AUTODETERMINATION DU PEUPLE SAHRAOUI'', AFFIRME-T-ELLE. SELON ELLE, LE REGLEMENT DU CAS DU TIMOR-ORIENTAL ''MET L'ONU DANS L'OBLIGATION DE MENER A BIEN'' CELUI DU SAHARA OCCIDENTAL. ''A CHARGE POUR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DE TIRER LES LECONS DE L'AFFAIRE TIMORAISE AFIN D'EVITER UN NOUVEAU BAIN DE SANG''. LA JOURNALISTE CITE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX TIMORAIS, JOSE RAMOS HORTA, SELON LEQUEL LE ROI DU MAROC ''DOIT TIRER LES LECONS DU TIMOR''. "IL EST ENCORE TEMPS POUR LUI, A-T-IL DIT, D'ACCEPTER LA SOLUTION DU DROIT, UN REFERENDUM LIBRE ET REGULIER AU SAHARA OCCIDENTAL, LA SEULE VOIE POUR EVITER LE DESHONNEUR''. AUX YEUX DE MARTINE DE FROBERVILLE, UNE TELLE OPTION EST DANS L'INTERET DE RABAT. ''NON SEULEMENT LE MAROC N'A RIEN A CRAINDRE D'UN ETAT SAHRAOUI INDEPENDANT, MAIS IL A BIEN PLUS A GAGNER D'UNE COOPERATION FRUCTUEUSE AVEC UN TEL FUTUR VOISIN QUE D'UNE INTEGRATION BRUTALE QUI S'EST REVELEE APRES UN QUART DE SIECLE AUSSI INOPERANTE QUE RUINEUSE''. EN ATTENDANT CETTE EVOLUTION, LA JOURNALISTE ESTIME QUE LE STATU-QUO EST ENCORE DE RIGUEUR EN DEPIT DE L'AVENEMENT DU ROI MOHAMED VI ET L'EVICTION DU MINISTRE DE L'INTERIEUR DRISS BASRI. "RIEN N'A FONDAMENTALEMENT CHANGE. SUR L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE (SAHRAOUI) EST DECRETE L'ETAT D'EXCEPTION (...) A CE JOUR, RIEN N'INDIQUE QUE LA DERNIERE MANOEUVRE DILATOIRE DE DRISS BASRI POUR RETARDER LE REFERENDUM ONUSIEN -- L'AVALANCHE DE RECOURS INTRODUITS A LA LISTE DES VOTANTS ETABLIE PAR LA MISSION DE L'ONU -- VA ETRE ECARTEE''. (SPS)