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Des sympathisants de la cause sahraouie passeront la fin de l’année dans les camps de réfugiés en signe de solidarité

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Madrid, 29/12/2006 (SPS) 160 citoyens de diverses nationalités, dont des espagnols et des italiens, passeront la fin de l’année 2006 dans les camps de réfugiés sahraouis en signe de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour ses droits légitimes, a annoncé vendredi la Coordination des associations espagnoles solidaires du peuple sahraoui (CEAS-Sahara). Le voyage, organisé par la CEAS-Sahara, sera l’occasion de remettre au Croissant rouge sahraoui des fonds collectés à travers tout le territoire espagnol pour pallier les effets des graves inondations qui ont affecté les camps de réfugiés sahraouis au mois de février dernier, a-t-on précisé de même source. L’objectif de ce voyage de solidarité est également "d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la répression qui s’abat sur la population sahraouie dans les territoires du Sahara Occidental occupés par l’armée marocaine", "l’absence de protection" de cette population en raison d’une "présence insuffisante des forces des Nations Unies", et la crise alimentaire à laquelle sont confrontés les réfugiés sahraouis'', a ajouté la Coordination. L’organisation, qui regroupe l’ensemble des associations espagnoles de solidarité, a, par ailleurs, relevé que le Plan de paix des Nations Unies sur le conflit du Sahara Occidental se trouve dans une situation de blocage à cause des "obstacles constants" posés par la Maroc à sa mise en oeuvre. Elle a noté que la "responsabilité directe" de l’Etat espagnol à l’endroit du Sahara Occidental, qui fut une "province espagnole", ne peut être "occultée davantage". "Le sentiment de honte collective envers ce peuple frère, qui conserve encore l’espagnol comme langue, nous amène à manifester clairement notre pleine solidarité" à son égard, a-t-elle souligné. Après 31 ans d’occupation, le peuple sahraoui demeure attaché à sa "lutte pour faire valoir ses droits sur une terre dont il a été spolié en 1975", et ce, "grâce à sa patience, sa résistance et sa foi en la justice et la raison", a conclu la Coordination.(SPS)