Chahid Al-Hafedh, 17 mai 2023 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Ghali, a affirmé que "la principale responsabilité des Nations unies dans le conflit du Sahara occidental est d'exercer toutes les pressions nécessaires sur le Maroc pour qu'il respecte la légalité internationale".
Dans une interview accordée à l'Agence de presse sahraouie (SPS), à la veille du 50ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le président de la République a déclaré que "la véritable menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région provient de la politique agressive et expansionniste de l'État occupant du Maroc, par conséquent, la responsabilité des Nations Unies, en particulier le Conseil de sécurité, est de faire pression sur le Maroc pour l'amener à respecter la légalité internationale".
"La responsabilité des Nations Unies, en particulier du Conseil de sécurité, est d'amener le Maroc à respecter des résolutions onusiennes, afin de permette à la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) de mener à bien la mission qui lui a été assignée, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination et prendre des mesures urgentes et appropriées contre le Maroc pour sa violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu à travers son agression dans la brèche illégale dans la région d'El-Guerguerat", a-t-il souligné.
La partie sahraouie s'est engagée avec toute l'honnêteté et la volonté réelle de coopérer avec les efforts des Nations unies, soulignant qu'il existe un accord qui a été signé par les deux parties, (le Front POLISARIO et le Maroc) et approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU, basé sur le plan de règlement ONU-OUA de 1991, qui a abouti à la création de la mission de l'ONU pour le référendum au Sahara occidental, connue sous le nom de MINURSO, a-t-il rappelé.
"Après plus de trente ans, le Maroc s’est dérobé de ses engagements et déclaré son refus catégorique de se conformer aux exigences du Plan de règlement, ceci, a-t-il dit avec l’encouragement de certaines puissances au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, y compris les tentatives de détourner le processus de paix au Sahara occidental de son cadre juridique naturel, qui est basé sur la décolonisation, l'autodétermination et le droit à l'indépendance des peuples et pays colonisés".
"Nous renouvelons notre volonté sincère de coopérer à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, en réaffirmant que le peuple sahraoui n'accepte et n'acceptera aucune solution qui ne garantit pas expressément l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et à l'indépendance ", a conclu le président de la République. (SPS)
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