TIFARITI (TERRITOIRES SAHRAOUIS LIBERES), 17 sep 2019 (SPS)- Un citoyen mauritanien a été blessé, lundi, suite à l'explosion d'un bombe à fragmentation marocaine dans une zone proche du mur marocain, à environ 90 km de la région sahraouie de Tifariti.
Le citoyen mauritanien, Ali Yaslem, né en 1989, ayant été blessé dans l'explosion d'une bombe à fragmentation marocaine.
Dans le cadre des efforts déployés par l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) en matière d'aide aux victimes, une brigade s'est chargée du transport de la victime vers l'hôpital de Tifariti.
La zone adjacente au mur marocain est parmi les zones les plus minées au monde.
L'Etat marocain refuse de coopérer avec les Instances et organisations internationales qui désirent collaborer dans cette zone et refuse, à ce jour, de ratifier les traités d'Ottawa et d'Oslo relatifs à l'interdiction des mines anti-personnel et des bombes à fragmentation.
Les Sahraouis interpellent, à chaque fois, l'Organisation des Nations unies (ONU) pour accélérer le processus de déminage de millions de mines plantées par l'occupant marocain tout le long du mur de la honte, et qui continuent de causer la mort d'innocents parmi les enfants du peuple sahraoui.
Des rapports sahraouis ont fait état de la poursuite des forces marocaines à remplacer les mines transportées par les crues notamment en hiver.
Durant les années 80 du siècle passé, le royaume du Maroc a édifié un mur séparateur divisant les terres du Sahara Occidental sur une longueur de 2700 km, et de 3 mètres de hauteur, infesté de millions de mines anti-personnel. Un mur qui a coupé les ponts entre les familles sahraouies vivant aux abords de ses deux cotés.
L'Association sahraouie des victimes des mines avait fait état de "300 victimes (entre morts et blessés) du fait de l'explosion des mines anti-personnel et des armes à sous-munitions transportées par les crues vers des régions supposées être sûres".(SPS).
97/090/ 17 700 09 019