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4ème Séminaire pour la paix et la sécurité: l'existence de l'occupation en Afrique est inacceptable

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Oran (Algérie), 18 déc 2016 Le ministre Angolais des Affaires étrangères, George Chikoti a indiqué, samedi à Oran, que l'ONU et l'Union Africaine (UA) doivent oeuvrer ensemble pour l'application des décisions de la légalité internationale, notamment concernant la cause du Sahara Occidental, estimant inacceptable l'existence de l'occupation en Afrique.
Dans une déclaration à l'APS, en marge des travaux du 4ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, M. Chikoti a affirmé que "la République arabe sahraoui démocratique (RASD), membre fondateur de l'UA, souffre aujourd'hui de l'occupation d'où la nécessité d'appliquer les décisions inhérentes du Conseil de sécurité".
"Nous ne pouvons nous accommoder aujourd’hui de l'existence de l'occupation dans un pays africain ni même de la domination d'un pays par les armes"a-t-il soutenu.
"Il est impératif que l'ONU et l'UA oeuvrent ensemble pour l'application des décisions de la légalité internationale afférentes à la cause du Sahara Occidental" a affirmé le chef de la diplomatie angolaise, ajoutant que les décisions relatives à cette Cause traduisent bel et bien les positions du Conseil de sécurité international et de l'ONU et par conséquent leur application doit avoir lieu pour préserver la paix et la sécurité en Afrique.
Concernant la menace terroriste sur le continent africain, M. Chikoti a indiqué que l'UA peut, à la faveur de nos efforts communs, mis en exergue lors de ce séminaire, défendre au niveau des Nations unies les causes du Continent, car à ce niveau là c'est de la position de tout un continent qu'il s'agit.
"Nous nous devons en tant que peuple africain unifier nos positions quant aux questions intéressant notre continent pour leur garantir un écho et un intérêt important", a-t-il ajouté.
Soulignant que l'éradication de ce fléau implique la conjugaison des efforts, il a appelé au renforcement de la coordination sécuritaire et de renseignements entre les organismes et agences onusiennes et africaines, tout en affirmant que le phénomène du terrorisme n'est pas un problème purement  sécuritaire mais également politique et religieux.
M. Chikoti a mis en avant, dans ce sens, l'importance d'associer d'autres composantes à la lutte contre ce phénomène à l'instar des institutions religieuses, culturelles et sociales.(SPS)
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