Bir Lehlu, 09 nov 2016 (SPS) Le Front POLISARIO a appelé mardi les dirigeants mondiaux à veiller à ce que les conférences de l'ONU sur le changement climatique, que le Maroc préside cette année, "ne servent pas à légitimer l'occupation illégale Du Sahara occidental, condamnant l’expulsion des autorités marocaines de la vice-présidente du Parlement panafricain, Souelma Beirouk, qui devait assister à la COP22.
Le front POLISARIO a averti les participants contre de nouveaux contrats marocains d'exploration pétrolière avec les entreprises multinationales de forage illégal au Sahara Occidental, sans le consentement du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué.
"L'ONU ne doit pas être complice du "verdir" du mépris flagrant du Maroc pour les droits de l'homme et le droit international", ajoutant que les réfugiés sahraouis à Tindouf sont parmi les plus vulnérables en raison des changements climatiques.
L'année dernière, de graves inondations ont dévasté les camps de réfugiés, a rappelé le communiqué, appelant les pays, les journalistes, les militants et les membres de la société civile à "saisir cette occasion pour faire savoir qu'ils ne tolèrent pas l'occupation illégale du Maroc ".
Le Maroc continue à exploiter illégalement les ressources naturelles du Sahara Occidental, notamment en octroyant de nouvelles licences d'exploration pétrolière à des entreprises étrangères, a indiqué le Front Polisario, soulignant que le Maroc ne devait pas utiliser la plateforme des Nations Unies pour renforcer son occupation du Sahara occidental, a conclu le communiqué. (SPS)
020/090/TRD 091428 NOV 016 SPS