Chahid Elhafed, 08 oct 2016 (SPS) Le Botswana, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud et la Namibie ont réitéré leur attachement au droit à l’autodétermination des peuples, estimant que la solution au conflit du Sahara occidental passe par l’exercice de ce droit à travers du référendum que les Sahraouis attendent depuis plus de 24 ans.
Comme l’a rappelé la délégation sud-africaine, l’Assemblée générale des Nations Unies avait reconnu la présence du Maroc au Sahara occidental, de Puissance occupante de ce territoire, un point de vue confirmé par la Cour internationale de Justice (CIJ) depuis 1975.
Cette position est également celle de l’Union africaine. Son Envoyé pour le Sahara occidental, l’ancien Président du Mozambique, M. Joaquim Chissano, s’est d’ailleurs récemment adressé aux membres du Conseil de sécurité et a qualifié "de dangereux précédent" la récente décision du Maroc d’expulser le personnel civil de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la suite des déclarations du SG de l’ONU, durant sa visite dans la région en mars dernier.
Plusieurs pays de l’Union africaine redoutent une escalade militaire dans la région et dénoncent le manque de progrès dans l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, pour lequel ils ont demandé au Conseil de sécurité de fixer une date.
De nombreux appels ont été lancés pour que la MINURSO puisse recouvrer toutes ses fonctions sans plus tarder. (SPS)
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