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La communauté sahraouie en France dénonce les violations marocaines du droit international au Sahara occidental

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La communauté sahraouie en France dénonce les violations marocaines du droit international au Sahara occidental

Paris, 20 avr 2024 (SPS) La communauté sahraouie en France a dénoncé la répression, les assassinats et les meurtres prémédités et toutes les violations du droit international par la monarchie marocaine sur le territoire du Sahara Occidental, territoire non autonome et inscrit sur la liste des pays à décoloniser, selon la résolution 1514 des Nations unies.

Dans un communiqué à l’occasion du huitième anniversaire de l’assassinat du syndicaliste de la coordination des chômeurs sahraouis, Brahim Seika, la communauté sahraouie en France a lancé un appel  au Conseil de Sécurité de l'ONU, à l'Union Africaine et au Comité international de la Croix Rouge à protéger les civils sahraouis et exigé la libération des prisonniers politiques sahraouis des prisons marocaines.

Elle demande à la France, membre du Conseil de Sécurité et berceau des droits de l’Homme de contribuer à faire respecter les droits de l'homme et le droit international humanitaire, dans toutes les régions du monde y compris au Sahara Occidental, ainsi que les multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, concernant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué le communiqué dont une copie est parvenue à SPS.

La communauté sahraouie dénonce également la présence des compagnies internationales au Sahara Occidental occupé dont les activités économiques renforcent l’emprise coloniale du régime marocain, prolongent les souffrances et entrave l’autodétermination du peuple sahraoui.

Enfin, elle exprime sa solidarité avec tous les prisonniers politiques sahraouis et leurs familles et renouvelle son engagement et son soutien à la famille du martyr Brahim Seika dans sa demande d'ouverture d'une enquête équitable pour déterminer les causes de son meurtre et traduire les personnes impliquées en justice et devant les tribunaux internationaux.

Il est à rappeler que le militant Brahim Seika a été arrêté le 1 avril 2016 par la police marocaine à Guelmin, après sa participation avec ses collègues de la coordination à un rassemblement pacifique. Il est mort à Agadir(Maroc) le 15 avril 2016 suites aux tortures qui lui ont été infligées après son arrestation.(SPS)